Salon Patrimoine et Chemins

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Gilles Rigole: Didier bonjour.

Merci pour ton message.

Voici les coordonnées:
43°38'48'' N
05°07'24'' E
187 m

Si tu le peux, le veux, notre association avec l'association l'Eissame, fait une sortie le vendredi 25 avril 2025 sur le terrain pour découvrir ce four.

Tu peux t'y inscrire

Fraternellement, Gilles RIGOLE, président 2025

Didier C: Bonjour,
Je suis à la recherche de la positi GPS du Four à Cade de Salon, auriez-vous cette info .
Merci d'avance
Cdt
Didier

Gilles Rigole: La Conférence de Myriam Mayol a été une réussite avec 91 participants. La sortie du samedi suivant avec 22 personnes a prouvé qu'il était indispensable de la doubler pour permettre aux autres membres de SPC d'y participer.

papou: Bonjour LVB
Une bonne nouvelle. La fontaine exhumée lors du chantier de l'école de la Présentation et du square Jean XXIII n'a pas disparu. Nous en avons retrouvé les différents éléments remisés au service des espaces verts de la commune. Il serait bien évidemment souhaitable qu'elle soit restaurée, remontée et replacée près du lieu où elle a été découverte. Nous allons prochainement en faire la demande auprès des services compétents.
Les nouvelles sont moins bonnes concernant la statue de la vierge colorée à l'angle des rues Kennedy et Théodore Jourdan. Je vous invite à lire l'article de la page 6 de notre dernier bulletin "Pas à Pas" paru en début de ce mois.
J'espère avoir répondu, tardivement il est vrai, à votre demande. Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire à laquelle je puisse répondre.
Cordialement
YD

LvB: Toujours sans nouvelle satisfaisante de cette pauvre fontaine exhumée lors des travaux sur le square Jean XXIII . Pourtant le sujet est indiqué comme traité dans le dernier CR de l'AG en page 3, sous la référence "Chantier de la présentation"... Patrimine disparu, probablement, tout comme la statue colorée de la Vierge qui se trouvait au dessus du magasin "Audition Conseil", rue des frères Kennedy....

papou: Bonjour zeugma
Bien évidemment notre association est intéressée par ces anciens statuts de notre cité. Ce sujet à toute sa place parmi nos activités et il serait très intéressant que nous puissions nous rencontrer afin d'en discuter.
Vous pouvez nous joindre à notre adresse salon.patrimoine.chemins@gmail.com ou par télephone 06 11 57 63 81
Dans l'attente de vous rencontrer
Cordialement
Y. Deroubaix président de SPC

zeugma7663: Bonjour
Je me suis lancé dans la numérisation en plein texte des statuts municipaux de Salon (1293; texte latin plus traduction en français de Louis Gimon) et je me demandais si cela peut s'intégrer aux activités de Salon Patrimoine.

papou: Bonjour LvB
Nous avons bien noté votre souhait d'obtenir quelques informations concernant le devenir de la vasque découverte à l’occasion du chantier de la Présentation. Votre demande a été transmise au responsable de ce dossier. Nous vous tiendrons informé dès réception de la réponse.
Cordialement
YD

LvB: Où en est on de la sauvegarde de la fontaine exhumée lors des travaux de la Présentation? En principe, cela a été présenté en AG mais je ne pouvais y être... et rien dans le CR...

Visiteur: Bonjour,
Nous venons nous inscrire à la sortie du 17 février au castrum de Montpaon.

André et Marie- Claude ESTUBLIER

ALAIN: Je suis intéressé par la visite guidée de la dernière exposition sur la première guerre mondiale.
Amitiés
Alain YTIER

pmarchesseau: Pouvons nous devenir amis que je vous promotionne sur mes pages de provence. Ze chef Provence, Ze chef Ze chef provence côte d'Azur, zechef Bouches du rhône. merci à vous.

pmarchesseau: Bonjour, je suis le petit fils de thadée Marius Antonin. je viens de m'inscrire et de m'abonner à votre page internet. je recherche des documents sur mon grand père. Pouvons nous nous rencontrer.

louison: Bonjour et merci pour votre réponse.
cordialement.
mf.matillon

papou: Bonjour Louison
Merci de l’intérêt que vous portez au "bacino". Vous pouvez retrouver l'article de Marc Brocard paru dans le N° 7 de notre bulletin associatif "Pas à Pas" paru en mars 2016. à l'adresse ci après http://salonpatrimoineetchemins.fr/upload/pasapas7.pdf
ou en vous rendant sur le site, colonne de gauche, menu, bulletin Pas à Pas, Pas à Pas N°7, page 3.
Si vous avez des difficultés, vous pouvez m'appeler sur le N° de l'association.
Cordialement
Yves Deroubaix

louison: Bonsoir,
le bacino : qui peut m'indiquer l'article du site qui parle de cet objet ?

louison: Bonjour ,
j'aimerais m'inscrire pour la visite du 11/01 et pour celle du 01/03/2017.
mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.
cordialement.
mf.matillon

ALAIN: Je serais présent pour la visite de l'exposition au château le 11 janvier.
Alain YTIER

Visiteur: BRAVO ! pour la sortie des scolaires i
Faire découvrir ce patrimoine aux enfants c'est magnifique...
Félicitations à Christiane et Pierrick
MYA

Visiteur: Bravo pur les photos de Barbegal
MYa

KIKI: La loco présentée est un des deux seuls modèles qui circulaient sur cette ligne Salon-Fontvieille, un loco type 030 (l'autre était une type 020)...

Visiteur: Pourquoi mettre la photo d'une locomotive alors qu'il s'agit de la REMISE de la locomotive ?

Hugues: Merci d'avoir mis sur pied votre ASSO.
Hugues

papou: Bonsoir JP. Je viens de voir que la mention "poster un commentaire" est apparue sur la page en haut, à gauche de "outils". Il ne reste plus qu'à attendre les commentaires. merci YD


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Villas de Salon
 
En écho aux châteaux mexicains de Barcelonnette
Les villas des négociants et des savonniers de Salon (1870-1930)

Magali Vialaron-Allègre

Salon, comme Barcelonnette, possède, dans une moindre mesure, un nombre important de villas (un peu plus d'une trentaine), construites à la fin du XIXe siècle-début XXe, autant de témoins de la réussite économique et sociale des Salonais de cette époque et de signes ostentatoires de leur richesse. Il s'agit, bien là, d'un phénomène social, mais si les villas "mexicaines" ont été construites, dans la vallée de l'Ubaye, au retour des "Barcelonnettes", à Salon, les villas ont davantage un côté "utilitaire". En effet, les négociants en huiles et savons (en plus grand nombre que les savonniers) vont investir des terrains disponibles, en bordure de la ville, qui vont leur permettre de construire sur le même emplacement leur estive (entrepôt) ou leur usine et leur habitation. La villa (compromis entre l'hôtel particulier et la demeure à la campagne) apparaîtra sur leur papier en-tête comme une véritable marque de fabrique. Comme à Barcelonnette, on peut distinguer, à Salon, trois phases de construction dont l'apogée se situe entre 1890 et 1914. Dans les deux cas, on retrouve la filiation stylistique, héritée de la maison bourgeoise du XVIIIe siècle, c'est ainsi que la Villa Mirefleurs d' Henri Gamel (sur l'avenue Michelet) ressemble à la fameuse "Sapinière".

Sous le signe de l'éclectisme
Les premières réalisations salonaises (1870-1880) vont évoquer la Villa à l'italienne (de style palladien), avec loggias, colonnes et péristyle, comme le château d'Henri Pascal (cabinet médical et appartements), et le château des Louanes (aujourd'hui transformé en appartements), situés tous les deux sur l'avenue de la République.
Durant les riches années 1890-1910, comme à Barcelonnette, les villas deviennent ambitieuses, les modèles se multiplient, les façades s'ornent et les toitures se compliquent.
Les plus nombreuses de ces imposantes villas-châteaux vont s'inspirer, avec leur toiture en ardoise "à la Mansart" de l'hôtel particulier parisien. Marius Torcat, ingénieur civil de Marseille en construira trois presque identiques en 1891, 1895 et 1900 : la villa "Beau-Soleil"de Garcin (école maternelle Michelet), la villa Blanche de Cornu (antenne de l'H.P. Montperrin, avenue Gaston Cabrier) et la villa d'Auguste Girard ( bd de la République, juste à côté du Tribunal de Commerce).
On retrouve cette mode parisienne pour la villa St Victor (Me Camille), bd de la République et la villa Les Cigales (ancienne Maison Biet-Sube), sur le bd Ledru Rollin, tandis que d'autres châteaux font davantage référence à l'éclectisme et à l'historicisme, c'est la villa "Les Colombes" de Ravoire (ancien Crédit agricole) avec ses deux tours (l'une carrée, l'autre ronde) et le château Couderc (clinique Vignoli) , inspiré du style pittoresque en usage dans les stations thermales et balnéaires . C'est ce même style pittoresque qu'illustrent sans ostentation les jolies maisons du quartier des Bressons. Et l'on ne peut s'empêcher de penser que le château Couderc (comme le château Armieux) sont proches, dans leur évocation d'une période médiévale réinventée, du château des Magnans de Jausiers.
Le château Armieux (Tribunal de Commerce), que l'on vient de citer, a été construit en deux temps. La première construction (celle de 1898) évoque, par son enveloppe extérieure, les châteaux de la première Renaissance française. Mais derrière sa tour, ses échauguettes et ses toitures en ardoise se dissimule un superbe dôme en tuiles vernissées qui abrite une coupole éclairée par un lanterneau et décorée en 1907 par le peintre marseillais David Dellepiane. Il s'agit d'une chasse assyrienne, dernier vestige d'une décoration intérieure orientaliste.
En effet, ce n'est qu'après son mariage avec la cantatrice Julie de Poorter, en 1903 qu'Edouard Armieux fait ajouter à la construction de type "Renaissance" une grande salle de réception et de spectacle où Mme Armieux donnait volontiers des petits concerts, dans le style des salons turcs, chers à la mode orientaliste tant prisée à Marseille, Hyères ou Nice.
Il faut aussi citer l'ancienne villa Roche, construite en 1902 sur le bd Nostradamus, à l'angle de la rue Sénèque. bel exemple d'éclectisme. Si la tourelle élancée de la rotonde évoque les donjons médiévaux, les cariatides échevelées qui soutiennent le balcon en fer forgé sont plutôt de style rococo. Un élément de cette villa attire particulièrement le regard, sur la façade du bd Nostradamus, il s'agit du "bow-window", c'est-à-dire un garde-corps avec balcon fermé (littéralement en anglais , la fenêtre en arc), dont le but, à l'origine, est de capter la chaleur. Avec un puissant décrochement sur la façade, le "bow-window", qui rompt avec l'alignement haussmannien, est considéré, à l'époque comme un symbole de la modernité. Il faut dire que cette villa, pourtant très éclectique, est une des rares à Salon à avoir été réalisée par un architecte, le Marseillais Jean Rasonglès, spécialiste du béton armé, un matériau nouveau en ce tout début du XXe siècle. On est là tout proche de l'Art Nouveau.

La troisième phase de construction et l'Art Nouveau
Comme à Barcelonnette, à Salon l'entre-deux guerres marque le déclin de la construction. Les villas moins nombreuses sont aussi plus modestes. Elles voient leur plan se simplifier. Le nombre de niveaux et de travées se réduit. La recherche du confort conduit à une meilleure utilisation du plan. Les constructions de cette époque, la villa Nivière (1911-13) sur le bd Nostradamus, à l'angle du bd Clemenceau, et la villa de Jules Marius Fabre (1922) sur le bd de la République, présentent sur un seul niveau une façade rythmée par des motifs floraux qui évoquent l'Art Nouveau. Pour la villa Nivière, l'encadrement de la porte, sculpté de motifs entrelacés de tiges et de petites feuilles de lierre, serait l'œuvre d'Eugène Piron, l'auteur du Monument aux morts du cimetière St Roch. Et la villa de Jules Marius Fabre présente une belle véranda, élément également novateur et emblématique de cette époque.
Enfin, il faut signaler une petite maison, située au n° 33, rue d'Hozier (aujourd'hui étude d'huissier), construite en 1911-14 par l'entrepreneur Marius Sburlati pour le négociant Joseph Maurin. Avec une entrée en retrait, des fenêtres et une corniche cintrées, des pierres piquetées, des consoles qui se terminent par des motifs végétaux aux lignes souples et un garde-corps du balcon, en fer forgé, orné de joncs ondulés, cette maison comporte tous les attributs de "l'Art Nouveau" dont elle est un modeste mais précieux témoignage..

Les différences avec Barcelonnette
Contrairement à Barcelonnette, à Salon il n'y a malheureusement pas ou très peu de documents d'archives concernant ces villas et surtout rares sont les architectes qui en sont les auteurs. Alors que les industriels "mexicains" font appel à des bâtisseurs de renom, les négociants salonais vont se laisser séduire par des maisons "clefs en mains". La plupart du temps, ils s'adresseront aux entrepreneurs salonais, qui leur proposeront des modèles choisis sur des revues d'architecture, en vogue à l'époque. C'est ainsi qu'en dehors des quelques allusions à l'Art nouveau, il n'y a pas à Salon d' innovations architecturales, en rupture avec la surcharge décorative de l'historicisme et de l'éclectisme. La seule, qui mérite d'être citée, se trouve sur le cours Victor Hugo. Elle a été commanditée par un décorateur en ameublement Henri Tonin pour la réalisation de son magasin sur une parcelle qui fait l'angle et qui occupe toute la rue Tronc de Codelet et une portion de la rue Beauvezet. La construction en a été confiée en 1910 à l'architecte aixois J.L. Hulot. Le bâtiment, sur trois niveaux (le rez-de-chaussée abrite le magasin, les deux autres niveaux, le logement) a des lignes nettes, simples et précises à partir d'un jeu de surfaces rectangulaires en béton, avec des bow-window, qu'un petit bandeau en céramique verte vient ornementer. Il s'agit là d'une tendance moderniste de la création architecturale du début du XXe siècle, avec notamment l'utilisation du béton.
Enfin, si comme à Barcelonnette, après 1890, les peintres décorateurs vont être de plus en plus sollicités (on trouvera dans la vallée de l'Ubaye des artistes de renom international, comme Alphonse Mucha) à Salon on aura recours aux peintres régionaux. C'est ainsi que Désiré Girard réalisera les décors de la villa Nivière en 1913-14 et ceux de la villa Laurentin-Pichou dans les années 1930. Dans un autre registre, David Dellepiane (qui a peint en 1911 la coupole des Armieux en fausse mosaïque) travaillera, en 1912, pour les Britton, fabricants de bonbonnes (restaurant "La salle à manger") et quelques années plus tard pour Jules Marius Fabre. Comme à Barcelonnette, le vitrail sera utilisé, mais point ici d'artistes de Nancy, seulement des artisans locaux pour réaliser les vitraux des cages d'escaliers ou servant de décor aux fenêtres. On voit donc que l'on à Salon beaucoup moins de prestige qu'à Barcelonnette, il faut dire que si les "Mexicains" ont fréquenté les grands cercles parisiens, les négociants salonais se sont, eux, souvent, contentés de suivre et d'imiter la tendance "marseillaise".
Aujourd'hui, à Salon, très rares sont les villas qui appartiennent encore à leur propriétaire d'origine. Bien des familles, étranglées par l'entretien d'une telle demeure, ont été obligées de les vendre à regret. Certaines de ces maisons ont subi des dégâts considérables. D'autres ont été transformées en appartements, la tendance actuelle consistant à garder seulement l'enveloppe extérieure. Un cas mérite, toutefois, d'être souligné c'est l'hôtel Jules Marius Fabre qui a su conserver intact son décor intérieur et notamment son superbe salon de musique, le tout mis en scène avec élégance par ses propriétaires actuels.
A Barcelonnette, ces villas sont, dans l'ensemble protégées, la plupart sont restées "dans leur jus" avec leur parc intact1, ce n'est malheureusement pas le cas à Salon. Aucune n'a été classée ni inscrite à l'Inventaire des Monuments Historiques et il a fallu toute la ténacité des Amis du Musée et du Patrimoine de Salon2 et de la Crau pour qu'elles puissent avoir leur place dans l'histoire culturelle de notre ville. Elles sont désormais considérées comme les témoins précieux de l'architecture éclectique de cette fin du XIXe siècle, qui a su pratiquer, avec plus ou moins de talent, "l'art de la citation".
 
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