adam de craponne biographie gimon
LA FAMILLE DE CRAPONNE PAR LOUIS GIMON 1882
Biographie par Louis-Marie Gimon in les «CHRONIQUES SALONAISES»
Manuscrit de 1894 remit à Jean Blanchard qui l’intégra dans les archives de la ville de Salon et dont il s’est inspiré pour écrire son « Histoire de Salon »
Page 240 et 241
Ancienne famille noble, originaire de Pise, en Toscane. Dans le XVe siècle, Frederigo De Craponna, après avoir embrassé le parti des Français et des Provençaux qui combattaient en Italie pour la conquête des royaumes de Naples et de Sicile, avait suivi l’armée expéditionnaire à son retour en France.
Il alla se fixer à Montpellier, où il épousa Charlotte d’Andrea. De ce mariage naquirent deux fils, Guillaume et Geraldo De Craponne. Ce dernier fut chevaliers de Rhodes et puis commandeur.
Guillaume de Craponne, l’aîné, vint s’établir à Salon en 1515, et s’y maria, par contrat du 2 janvier 1518, notaire Viguerie au dit Salon, avec Marie de Marck de Châteauneuf, laquelle le rendit père de deux fils et de deux filles qui sont :
1 Frédéric de Craponne, premier consul, de Salon en 1554, marié, depuis le 14 janvier 1550 à demoiselle Claire de Lacoste, d’une des plus noble et des plus anciennes familles de Montpellier, de laquelle il n’eut qu’une fille, Jeanne de Craponne qui se maria à Salon en 1572, avec noble Jean de Grignan
2 Adam De Craponne, capitaine, de SALON en 1560, 1561 et 1562, un des plus célèbres ingénieurs du XVIe siècle, créateur du canal d’arrosage, qui porte son nom et auteur de plusieurs autres grands travaux d’utilité publique, mort à Nantes au mois d’août 1576, sans postérité.
3 Jeanne De Craponne, mariée à noble Antoine de Cadenet de la branche établie dans le comtat vénaissin.
4 Catherine De Craponne, qui ne fut jamais mariée et mourut au couvent de Sainte-Claire d’Avignon où elle s’était retirée avec Marie de Marck, sa mère. Elle y avait fait son testament le 9 juillet 1580, dans les écritures de maître Loys Barris, notaire à Avignon.
Armes de Craponne: un écu d’or a un château de sable bâti de deux tours, l’une plus haute que l’autre, l’entremur crénelé, penchant en bande, sur lequel est un aigle fondant de même, ayant la pointe de l’écu de gueules
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Page élaborée par Gilles RIGOLE le 24 novembre 2024
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